Chroniques d'octobre

Nikkō

Nikkō 28 octobre
A deux heures de train de Tōkyō, Nikkō compte un grand nombre de sanctuaires et temples, disséminés dans des collines boisées. Nikkō abrite entre autres la célèbre sculpture des trois singes de la sagesse, qui se couvrent les oreilles, les yeux et la bouche. J'y suis allé en pleine saison de momijigari, quand les feuilles des érables du Japon deviennent rouge vif, c'est magnifique.
Le nom Nikkō est formé des deux kanji "soleil" et "lumière", et signifie donc lumière du soleil ou lumière du jour. Le site de Nikkō est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

O-cha, azuki, o-nigiri et compagnie

24 octobre
Voici un petit aperçu de diverses choses à boire ou à manger que j'ai découvertes ici. Les gaijin au long cours du KeK disent que je m'habitue vite...

Ueno, Jardins du palais impérial, Ginza

Palais 22 octobre
Nouvelle ballade à Tōkyō aujourd'hui. J'ai commencé par le parc Ueno qui abrite plusieurs musées et un zoo. Une longue allée de lanternes de pierre mène à un temple. Il y a aussi une pagode à cinq étages, mais elle est cachée par des arbres. J'ai visité ensuite les jardins extérieurs du palais impérial avec leurs milliers de cryptomeria. Le palais lui-même est caché derrière d'épaisses murailles, inaccessible au cœur de la ville. J'ai fini par un tour à Ginza, un autre quartier rempli de magasins de luxe.

Retour au Tsukuba-san

21 octobre
J'ai récupéré Riteway, avec un nouveau cadenas, à clé cette fois. Du coup pour bouger un peu je suis retourné au mont Tsukuba avec. J'ai refait quelques photos, à découvrir dans cette galerie.

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Vélos

Velos 17 octobre
Ici, on ne peut rien faire sans vélo. Le restaurant le plus proche est à 5 minutes de vélo, le centre-ville à 40 minutes.
En arrivant, j'ai trouvé Riteway, le vélo de Lausanne, dont j'ai pu ouvrir le cadenas grâce à la combinaison que je connaissais. Je l'ai utilisé sans problèmes pendant 2-3 semaines, jusqu'à ce que le cadenas se bloque : impossible de l'ouvrir.
J'ai donc fait un peu de marche, puis j'ai trouvé Albelt. Albelt est un vélo à courroie : il n'a pas de chaîne, mais une courroie en plastique dentée. Inutile de dire qu'Albelt n'a pas de vitesses non plus... Comme il n'était pas cadenassé, je l'ai utilisé ce weekend. Et de toutes façons, qui en voudrait ? Il m'a fallu beaucoup de patience, car il ne va vraiment pas vite... même en moulinant comme un dingue.
Lundi, je suis allé au secrétariat pour demander un vrai vélo. J'ai reçu Belle 53, un vélo de fille, sans vitesses, mais assez rapide. Il a même une dynamo qui fonctionne de temps en temps. J'utilise donc Belle 53, en attendant que l'atelier coupe le cadenas de Riteway et en mette un autre...

Shinjuku

Shinjuku 15 octobre
Shinjuku, c'est le quartier moderne de Tōkyō, avec gratte-ciel, magasins de luxe et casinos. Je suis monté au 45ème étage du bâtiment administratif de la ville de Tōkyō, où il y a une plate-forme panoramique. La ville s'étend à perte de vue dans toutes les directions... mais je n'ai pas vu le Fuji-san, le temps n'était pas assez clair. Je n'ai pas non plus vu les jardins du palais impérial qui forment le centre de la capitale, ça devait être trop loin. C'était drôle d'entendre une vieille japonaise dire "ah mais c'est grand, Tōkyō..." !
Il paraît qu'un tremblement de terre de magnitude 5 a secoué Tōkyō hier ; je n'ai rien senti...

Hanabi

Hanabi 14 octobre
Hanabi, fleurs de feu, c'est le nom japonais des feux d'artifices. Ce soir il y avait un concours de hanabi pas loin de Tsukuba; c'est un concours où les artificiers peuvent décrocher les gros contrats de l'année, donc ils mettent tous le paquet. C'est un des plus grands shows de hanabi du Japon, ça a duré plus de deux heures... Je ne suis pas allé sur le site même, qui est surpeuplé plusieurs heures avant le début; j'étais sur une colline un peu plus loin. Il y avait là des centaines de familles japonaises qui pique-niquaient en admirant les fleurs de feu.
J'ai fait des photos, mais comme je n'avais pas de trépied elles sont bougées et parfois floues, vu que ce sont en général des poses de plus d'une seconde.
Quant au typhon, il a l'air de vouloir passer bien au large...

Typhon en approche

13 octobre
Entre aujourd'hui et le 16 octobre, un puissant typhon va frôler le Japon par l'est. On peut suivre son évolution sur les images satellite et les prévisions (cliquer sur l'image pour une plus grande version). Pour l'instant, il fait beau...
Encore deux photos prises au KeK, une petite bestiole comme il y en a plein ici. Arachnophobes s'abstenir. Et c'est pas un objectif macro.

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Tōkyō, suite

Meiji 8 octobre
Finis les shifts, j'attaque l'ouest de Tōkyō aujourd'hui. Sorti du métro à Shibuya, quartier commerçant et noir de monde, j'ai suivi les impressionnants torii qui mènent au sanctuaire Meiji, où je suis tombé sur un mariage tout en costumes. Tout autre style de costumes à Harajuku, où des adolescentes extravagantes squattent un pont et prennent la pose tous les week-ends. Ensuite je me suis fait emporter par une foule de jeunes qui se rendait à un concert dans un stade à l'architecture mi-traditionelle, mi-futuriste.

kamome no tamago

5 octobre
J'ai reçu un kamome no tamago aujourd'hui, un œuf de mouette. Je l'ai mangé, c'était bon... Il s'agit d'une confiserie japonaise : de la pâte de patate douce, jaune clair, entourée d'un biscuit tendre blanc, le tout en forme d'œuf. Il y a aussi des confiseries à la pâte de haricots rouges (les manjū), c'est très bon aussi.
Il me reste encore deux shifts, ce soir et vendredi soir. D'ailleurs, voici un lien pour voir ce qui se passe actuellement dans la machine.

Les shifts

KeK 1er octobre
Début des shifts aujourd'hui. Mais qu'est-ce qu'un shift ? C'est huit heures dans la salle de contrôle de l'accélérateur, à 10 mètres sous terre. Il faut surveiller la machine... il y a beaucoup de pannes possibles ! Il y a en permanence deux personnes on shift, un expert et un non-expert. Eh oui, même le dimanche... Pour l'instant je suis non-expert, donc mon rôle se limite à vérifier une série de graphiques sur un écran tous les quarts d'heure. J'entame une série de 6 shifts, chaque jour de 17h à 1h. C'est la raison officielle de ma présence au KEK : il faut faire 6 shifts par année.